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Porte entr'ouverte
26 septembre 2006

Porte entr’ouverte : bienvenue

J’ouvrirai officiellement le blog « Porte entr’ouverte » le lundi 2 octobre 2006. D’ici là, je le présenterai via quatre billets introductifs. Le premier traitera de ses sources d’influence, le second de son contenu, le troisième de ses objectifs et le quatrième des interventions externes au blog.

Partant, je m’attacherai, aujourd’hui, à vous parler de moi-même, du libéralisme et de certains blogs réputés. Bref, de ce qui m’a amené à tenter la belle aventure des chroniques sur Internet.

Je suis né en 1983, près de Liège, en Belgique. J’eus la chance de tomber dans une bonne famille, c’est-à-dire l’une où l’on apprend la vie à ses enfants par un autre mode que les baffes, les cadeaux ou les engueulades. Toutefois – et j’aimerais le préciser immédiatement afin d’éviter certaines attaques ad hominem par la suite – je ne suis pas le noble descendant d’une lignée aristocratique, ni même bourgeoise. J’appartiens, si l’on veut, à la classe moyenne. Cela dissipera, je l’espère, tout malentendu futur du style « le libéralisme est une religion de riches ».

Je fus formé, en humanités, dans un collège jésuite du centre ville. L’enseignement se donnait au ralenti et je m’amusais comme je pouvais pendant les cours – comprenez que j’emmerdais les profs. Inhabité par la foi chrétienne, je subissais pourtant les religiosités de certains pères, préférant en rire que m’en assoupir. Bref, j’étais un jeune, un peu perdu, attendant que le temps passe.

Tombé, par hasard, dans le bain de la faculté de droit de l’université de Liège en 2001, je suivis lesdites études sans grande passion. Les cours traitaient essentiellement de droit positif : rares furent ceux ouvrant les portes de la raison. Au contraire, généralement, l’on préférait nous apprendre les « machins » ayant germé dans le cerveau atrophié du législateur. Ce temps est, depuis peu, révolu : je suis désormais diplômé et libre d’une fameuse plaie.

Le long enterrement des études m’offrit la possibilité de découvrir, grâce à l’Internet, une remarquable philosophie politique. Jusque là, je me croyais libéral, mais je n’étais, en réalité, qu’un triste constructiviste. Séduit par tant de raison, tant d’arguments, tant de cohérence, je me fis enlever, consentant, par le libéralisme. Lorsque, tendrement, ses douces mains m’attirèrent à lui, je me laissai faire, et souris.

Certains de vous tiqueront : « le libéralisme, sexy ? » Je leur répondrai : « oui ». « Mais, mais, mais » balbutieront-ils : « le libéralisme, c’est les méchants patrons ; le libéralisme, c’est la guerre en Irak ; le libéralisme, c’est Sarkozy ; le libéralisme, c’est une politique d’immigration stricte et contrôlée ; le libéralisme, c’est l’extrême droite ; le libéralisme, c’est les Etats-Unis ; le libéralisme, c’est la loi de la jungle ; le libéralisme, c’est la haine des homosexuels ; le libéralisme, c’est la société actuelle ; le libéralisme, c’est ultra – néo – mal ! » Je poursuivrai pourtant sereinement : « J’aime le libéralisme. » Face aux bouches hébétées et, surtout, aux poings vengeurs, je me presserai d’ajouter : « Mais le libéralisme n’est pas ce que vous venez de décrire. »

La mauvaise réputation actuelle du libéralisme provient essentiellement des idées reçues que l’on a à son égard. Généralement, les attaques à son encontre résultent de personnes n’ayant jamais lu le moindre écrit libéral, donc n’ayant qu’une connaissance tronquée de la réalité. Tâchons donc de lever le voile.

Le libéralisme est, selon moi, l’ensemble philosophico-politique formé par les pensées des auteurs libéraux. Certes, voici une jolie tautologie mais, croyez-moi, elle m’appert nécessaire tant les libéraux sont tiraillés de l’intérieur. Dès lors, concentrons-nous sur le principal : quand un auteur pourra-t-il être considéré comme libéral ? D’ordinaire il se référera aux principes suivants :

- droit à la vie

- liberté individuelle

- propriété

- égalité de droit

- responsabilité

Je tenterai, dans les prochaines chroniques, d’illustrer concrètement le libéralisme. Pour l’heure, je reviendrai à la fin de mon histoire. Je vous parlais, souvenez-vous-en, de mon coup de foudre pour le libéralisme. Celui-ci survint grâce à l’Internet et principalement grâce aux articles de blogueurs valeureux. Tous les jours, je parcourus, avide de connaissances, certains blogs libertariens et journalistes. Mes fougueuses passions embrassaient plutôt les idées que leurs auteurs – je tiens à rassurer ceux-ci. Toutefois, que le présent paragraphe me permette de remercier ces illustres inconnus, mais pères spirituels, que sont Lucilio, melodius, Constantin et Citoyen Durable.

Pour clore le présent billet, je référencerai mes blogs préférés :

- Chacun pour soi ;

- Chroniques patagones ;

- L’empire de Constantin ;

- Citoyen Durable ;

- Le maître du monde ;

- Climax ;

- Bruxelles, ma ville.

Puisse cette présentation des sources de la porte entr’ouverte vous éclairer quelque peu. Si certains reconnaissent l’identité de l’auteur de ces lignes, je leur serai gré de la garder pour eux. Qu’ils m’appellent simplement Wali, comme tout le monde.

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Commentaires
S
que votre blog est listé sur B e l g o b l o g .
W
Ben si ce message-ci passe, c'est que soit j'ai un problème concernant un article en particulier, soit que c'était un bug de canalblog (un de plus).
S
alors ca marche ou pas
W
Merci pour les bons voeux et pour le référencement sur ton blog!
L
... et meilleurs voeux de succès dans cette nouvelle aventure.<br /> <br /> Vivement le 2 octobre ;-)
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