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Porte entr'ouverte
4 octobre 2006

Communisme – nazisme – libéralisme : cherchez l’intrus

Il suffit de voyager sur la toile, ou simplement de farfouiller les librairies d’une grande surface pour s’en rendre compte : notre société compte encore énormément de supporters du communisme. Pourtant, les historiens sont formels : cette idéologie a causé deux fois plus de morts que le nazisme. D’après le Livre noir du communisme, presque 100 millions de morts furent provoquées par des régimes communistes. Détaillons-les :

- vingt millions en URSS ;

- soixante-cinq millions en Chine ;

- deux millions au Vietnam ;

- deux millions en Corée du Nord ;

- un million dans les états communistes d’Europe de l’est ;

- cent cinquante mille en Amérique du sud ;

- un million sept cents mille en Afrique ;

- un million cinq cents mille en Afghanistan ;

- dix mille morts résultant d’actions liées au mouvement communiste international.

Le nazisme, quant à lui, compte, à son palmarès, entre dix et onze millions de personnes mortes dans les camps de concentration. On pourrait également mettre sur son dos, afin de grossir le trait, toutes les autres victimes civiles et militaires de la seconde guerre mondiale, soit quarante-six millions.

De ces tragiques événements naissent plusieurs points de réflexion.

1. Ces deux idéologies meurtrières proviennent de la même famille.

En effet – faut-il le rappeler – le nazisme constitue une légère déviance du socialisme. Ses adeptes adhéraient d’ailleurs à un parti national-socialiste. Personne ne peut contester la filiation du nazisme avec le socialisme après lecture du programme du NSDAP. Jugez par vous-même (extraits – je souligne) :

« - Nous demandons la suppression du revenu des oisifs et de ceux qui ont la vie facile. 

- Nous demandons la nationalisation de toutes les entreprises appartenant aujourd'hui à des trusts.

- Nous demandons une participation aux bénéfices des grandes entreprises.

- Nous demandons une augmentation substantielle des pensions des retraités.

- Nous demandons la création et la protection d'une classe moyenne saine, la remise immédiate des grands magasins à l'administration communale et leur location, à bas prix; aux petits commerçants. La priorité doit être accordée aux petits commerçants et industriels pour toutes les livraisons à l'État, aux Länder ou aux communes.

- Nous demandons une réforme agraire adaptée à nos besoins nationaux, la promulgation d'une loi permettant l'expropriation, sans indemnité, de terrains à des fins d'utilité publique, la suppression de l'imposition sur les terrains et l'arrêt de toute spéculation foncière.

- Nous demandons qu'un droit public allemand soit substitué au droit romain, serviteur d'une conception matérialiste du monde.

- L'extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l'accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction. Les programmes de tous les établissements d'enseignement doivent être adaptés aux exigences de la vie pratique. L'esprit national doit être inculqué à l'école dès l'âge de raison (cours d'instruction civique). Nous demandons que l'État couvre les frais de l'instruction supérieure des enfants particulièrement doués de parents pauvres, quelle que soit la classe sociale ou la profession de ceux-ci.

- L'État doit se préoccuper d'améliorer la santé publique par la protection de la mère et de l'enfant, l'interdiction du travail de l'enfant, l'introduction de moyens propres à développer les aptitudes physiques par l'obligation légale de pratiquer le sport et la gymnastique, et par un puissant soutien à toutes les associations s'occupant de l'éducation physique de la jeunesse.

- Le Parti en tant que tel défend le point de vue d'un christianisme constructif, sans toutefois se lier à une confession précise. Il combat l'esprit judéo-matérialiste à l'intérieur et à l'extérieur.

- Pour mener tout cela à bien, nous demandons la création d'un pouvoir central puissant, l'autorité absolue du Comité politique sur l'ensemble du Reich et de ses organisations, ainsi que la création de Chambres professionnelles et de bureaux municipaux chargés de la réalisation, dans les différents Länder, des lois-cadres promulguées par le Reich. » 

Dans la mesure où ces deux idéologies sont liées au même courant de pensée, celui-ci doit être considéré comme un énorme danger pour l’humanité. Je parle ici non seulement du socialisme, mais également de l’étatisme.

2. Questions.

Pourquoi notre état bien aimé a-t-il criminalisé une idéologie et pas l’autre ? Pourquoi, aujourd’hui, notre société tolère-t-elle encore les communistes alors qu’elle abhorre les nazis ? Pourquoi est-on « cool » lorsqu’on arbore la faucille et le marteau, et « pas cool du tout » quand le svastika décore nos vêtements ?

Bref : pourquoi y a-t-il lieu de distinguer entre ces deux idéologies, dérivées d’une même famille, puisqu’elles furent les deux plus grandes catastrophes de l’histoire de l’humanité ?

Certains répondront peut-être : « parce que les bases du communisme sont bonnes, tandis que celles du nazisme ne le sont pas ». Cette vision des choses me parait fort naïve. Très franchement, peut-on vraiment soutenir, sans rougir, que les nazis se disaient : « yark, yark, yark ! Nous sommes des méchants et nous allons tuer des gentils ! » ?

3. Symboles du communisme.

Nous avons déjà tous croisé, en rue, des énergumènes se pavanant dans des t-shirts représentant le Che, voire marqués d’un marteau et d’une faucille.

Ce comportement, imbécile de par la dichotomie entre les idéaux communistes et le consumérisme qu’il représente, ne peut que soulever des questions sur la santé mentale de ces nigauds : sont-ils des êtres assoiffés de sang, cautionnant la plus meurtrière des répressions jamais perpétrées ? Ont-ils seulement conscience de l’acte de soutien qu’ils affichent à l’égard des pires dictatures ayant jamais existé ?

4. Le communisme renaît sous d’autres terminologies.

À l’heure actuelle, se dire « communiste » est peu sexy, voire ringard. Il est donc de bon ton de s’attribuer, en guise de poudre aux yeux, des noms ronflant comme « révolutionnaire », « leader paysan », « alter-mondialiste » ou « écologiste ». Chacune de ces terminologies recouvre pourtant ce qu’avait proposé, en son temps, le communisme : la primauté de la société sur l’individu et la collectivisation d’une multitude de secteurs ; bref, la lutte contre le libéralisme. Ces projets n’offrant aucune nouveauté, ils sont, par conséquent, à jeter aux oubliettes.

5. Les librairies de grandes surfaces.

Si un jour vous parcourez la librairie d’une grande surface, vous trouverez, au rayon politique, des ouvrages théorisant le communisme, mais pas Mein Kampf. Vous pourrez acheter des bouquins critiquant le marché libre, mais pas des apologies du nazisme.

De plus, là où le communisme a pignon sur rue, vous n’apercevrez aucun auteur libéral. Curieuse situation : la seule philosophie politique non mortelle est bannie des lectures conseillées !

6. Le libéralisme est une philosophie de paix.

Nous venons de le voir, malgré les échecs du communisme, les attaques contre le libéralisme restent virulentes. Néanmoins, elles sont injustifiées, et ce pour plusieurs raisons :

- le libéralisme n’a jamais tué personne ;

- le libéralisme ne tuera jamais personne, puisqu’il se fonde sur un axiome de non-agression ;

- le libéralisme condamnera toujours, en vertu de l’axiome mentionné, toute guerre, tout meurtre, toute atteinte à l’intégrité physique d’autrui ;

- le libéralisme est la plus belle des philosophies politiques. Hélas, le communisme, non content de tuer, bafoue également son adversaire, lui prêtant nombre de défauts imaginaires. Pourvu que la raison prenne le pas, au final, sur l’émotion !

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Commentaires
P
Moi je penses que le liberalisme cest le pillage, le vice, aujourdhui il y a suffisamment de ressources naturelles pour nourrir la planete...or ce nest pas le cas alors merci a ton liberalisme qui est le nazisme du 21eme siecle et qui se ressent par une forte prolophobie et une destruction culturelle au profit du profit.
C
Oui, le communisme est assassin, nous le savons tous, mais le 'politiquement correct' nous interdit de le dire.<br /> <br /> Aujourd'hui, pourtant, le "camarade Mugabe" en fournit une preuve éclatante !<br /> <br /> Elections à la soviet : pile je gagne, face tu perds; tout ce qui est à moi m'appartient, tout ce qui est à toi est négociable.<br /> <br /> Bref, ils sont "mimis" comme tout, nos amis communistes...
P
Déjà rien que le "petit bourge belge" est révélateur.<br /> <br /> Voilà qui sent son Maurras à plein nez. Mais il est vrai que l'Action Française n'a jamais été libérale.<br /> <br /> Mais va expliquer ça à un gauchiste!
W
Yoshi,<br /> <br /> Je te remercie d'attirer l'attention du lecteur sur le problème de la famine. En effet, il s'agit d'une arme utilisée par les dirigeants communistes, quels qu'ils soient (cf. e.a. Staline et Mao), tout au long du XXème siècle et encore maintenant. La plupart des pays africains actuellement en phase précaire à ce niveau sont dirigés par des... communistes. Le reste par des dictateurs. Bref, les voilà bien éloignés du libéralisme sur le plan interne. <br /> <br /> Pour ce qui a trait au plan externe, je te remercie également de souligner les mauvais effets de certaines règlementations occidentales qui nuisent fortement au développement de l'agriculture, e.a., dans les pays dits "en voie de développement". A titre d'illustration, je prendrai la PAC, ce mécanisme honteux de subvention qui jette l'argent par les fenêtres, tout ça pour faire plaisir à quelques privilégiés de ton grand pays, la Fraônce, et avec pour résultat final l'inondation du marché africain par des produits agricoles européens à bas prix empêchant le développement de l'agriculture locale, tuée pour cause de concurrence déloyale. Merci la France, merci Yoshi!
Y
"le libéralisme n'a jamais tué personne".<br /> Tu es ridicule, petit bourge belge! Vas faire un tour dans les pays affamés par l'Occident. <br /> Ton aversion des "extrêmes" est juste une frilosité et un amour du statu quo qui arrange ton statut.
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