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Porte entr'ouverte
8 novembre 2006

La valse des grèves reprend aux TEC Liège

Ça faisait, décidément, bien trop longtemps que les chauffeurs de bus liégeois n’avaient pu bénéficier de leur jour de congé payé par les syndicats. Alors, hier, ras-la-casquette, ils ont décidé, coûte que coûte, de l’obtenir ! Leur petite journée de grève hebdomadaire, grande première, se fit, non pas un lundi ou un vendredi, mais bien un mardi ! (Voici tout de même un joli week-end pour ceux qui ne travaillaient pas le lundi – déjà secoué par une heure d’arrêt de travail.)

Les motifs ? Ils suivent : sous forme d’image, l’on pourrait dire que les chauffeurs ont ramassé, avant-hier, une bouteille d’eau sur la figure. Le lendemain, un godet de Chaudfontaine prit la même direction. Puis, quelques minutes après, une larme échoua sur leur cuir chevelu… C’était celle qui faisait déborder le vase : la grève fut prononcée pour la journée entière ! Mais soyons concrets. Lundi : un contrôleur des TEC (métier inutile, faut-il le rappeler, depuis que la montée s’effectue par l’avant) se fit « agresser » (notion vague : l’aurait-on poussé ?) par un jeune homme de dix-neuf ans. Mardi : un chauffeur du service public se fit agresser verbalement, vers cinq heures du matin, par un individu, mi-homme mi-animal. Nos valeureux chauffeurs s’étaient levés du mauvais pied ; on les entendait grogner : « quoi, un vaurien insulterait notre noble profession ? » « Grève ! Grève ! » rugirent, peut-être, ceux qui voulaient se recoucher. Résultat : « au départ, nous voulions faire un arrêt de travail de seulement deux ou trois heures » (NdW : au moment où les élèves se dirigeaient vers l’école). Mais – car il y a un mais – « la direction a voulu intervenir directement au dépôt de Robermont où elle a essayé, par tous les moyens, de faire reprendre le travail. Les employés n’ont pas du tout apprécié ce geste et ils ont décidé de continuer l’arrêt de travail toute la journée. » Cette intrusion de la direction relevait de l’inadmissible – et tout le monde ici approuve les sages paroles du syndicon syndicat Claude Vinquevorst.

Après avoir disséqué, de long en large, les faits du casus, nous pouvons passer à l’analyse de celui-ci. Trois points retiennent mon attention.

Le premier est, incontestablement, la bêtise des chauffeurs des TEC. Mais, notoire, elle ne nous donne pas envie de revenir dessus. Au mieux avons-nous, dans le cas du jour, une nouvelle illustration de cette tragédie wallonne.

Dirigeons-nous donc vers le second point : la Wallonie s’est transformée en Barakiland. Peuplée par une sombre bande de crétins éduqués par le PS, elle nous offre, au quotidien, la joie de rencontrer de fines fleurs (que dis-je, « fleurs », corrigez de suite : prononcez « orties »). Ils n’ont rien dans le crâne, ils n’ouvrent la bouche que pour insulter ou rire grassement de vulgarités, ils transpirent la violence. Bref, quand ils rencontrent les chauffeurs de bus, la situation ne peut être qu’explosive !

Mais je n’ai pas tapoté tout ça sur mon clavier pour me perdre dans des considérations personnelles. Le présent billet voulait juste attirer l’attention sur le désastre des transports publics. Partant, imaginons, sur fond de musique douce, les avantages que nous offriraient des transports « en commun » privés :

- nous connaîtrions moins de grèves débiles ;

- il n’y aurait pas de position monopolistique. Ainsi, en cas de grève, d’autres sociétés pourraient nous conduire à destination ;

- les sociétés, non liées par une quelconque « mission de service public », pourraient éviter les « quartiers chauds » ;

- leurs chauffeurs, ipso facto, se feraient moins agresser qu’actuellement.

Inutile de préciser qu’avec une privatisation, au moins partielle, de la « force publique », lesdites sociétés pourraient, en supplément, protéger bien plus facilement leurs conducteurs. En effet, si elles en éprouvaient le besoin, elles pourraient signer un contrat avec une agence spécialisée dans le domaine. Cette dernière enverrait ses hommes dans les bus « à risques » aux fins de permettre aux voyages de se dérouler sans heurts ni dégâts.

caphaddock2

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T
tous les bus ne roulle pas ?
T
tous les bus ne roulle pas ?
T
tous les bus ne roulle pas ?
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