Moniteur belge : des pages et des pages
La Libre Belgique annonçait, dans son édition du 3 janvier 2007 (p. 7), que le Moniteur belge comptabilisait 76.468 pages en 2006 (20.000 pages de plus que l’an passé). Remarquons d’emblée – pour les alter-comprenants – que ceci constitue une nouvelle preuve que nous ne vivons pas dans un monde « ultra-libéral ».
« Cela représente 1600 pages par ministre ou secrétaire d’état ou plus de 200 nouvelles pages par jour, plus de 1400 par semaine ou 6400 par mois, pouvait-on lire mardi dans « De Standaard » et « Het Volk » », affirmait sans trop s’offusquer le quotidien francophone.
Et de poursuivre :
« rien qu’en décembre, quelque 10.000 pages ont été publiées et 1036 pages rien que le dernier jour ouvrable de l’année. L’année record reste cependant 2004, lors de laquelle 87.755 pages avaient été publiées au « Moniteur » ; 2006 se situe en deuxième position.
En 1989, il y a 17 ans, le « Moniteur » avait atteint pour la première fois les 20.000 pages publiées. A l’époque, il avait été dit que le pays étouffait sous les règlements…
Près de la moitié de ces règles émanent du fédéral, l’autre moitié venant dans l’ordre des autorités flamandes, de la Communauté française, de la Région wallonne et de la Région de Bruxelles-Capitale et enfin de la Communauté germanophone. Le secrétaire d’Etat fédéral à la Simplification administrative relativise les chiffres, affirmant quant à lui qu’une baisse est déjà amorcée. Pas sûr pourtant qu’elle soit déjà très visible… »
De fait.