Schandalig! Je vais le dire à monsieur Verhofstadt !

Pendant la récréation, le petit Philippe s’émut auprès de deux camarades du triste traitement que ceux-ci lui infligeaient. Immédiatement, les affreux allèrent tout racuspoter au surveillant :

- M’sieur ! Y a Flupke qui a dit qu’il nous inviterait plus !

« Encore cet enfant à problème ! », pesta monsieur Verhofstadt. Il offrit une sucette aux balances et poursuivit sa ronde en méditant. « Peut-être qu’en le grondant devant tout le monde, je le calmerai… »

Quelques minutes plus tard, la cloche résonna. Les élèves se dirigèrent vers leur classe. Une fois les enfants assis et, surtout, une fois le silence acquis, le surveillant aux cheveux rouges commença son speech. Le voici qui s’énervait sur le petit Philippe.

- J’ai téléphoné à tes parents, mon garçon ! J’espère qu’ils te gronderont et que ça ne se reproduira plus ! Que cette expérience te serve de leçon, sinon… tu risques l’exclusion définitive de l’école !

Il s’effaça alors face au sourire de la psychologue des primaires, madame Onkelinx…

***

Avec cette nouvelle affaire Prince Philippe, nos chers politiciens se perdent, une fois de plus, en déclarations pudibondes. Le Premier ministre Guy Verhofstadt a ainsi qualifié de « déplacé » le comportement du prince. Pourtant, il s’était bien gardé de l’ouvrir quand sa vice-première et son coco de mari attaquaient en justice la presse non subsidiée aux seules fins de l’asphyxier financièrement et de la voir crever de faim.