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Porte entr'ouverte
20 février 2007

Danilov dans Stalingrad (Enemy at the Gates)

« Je me suis totalement trompé, l’homme ne changera jamais, l’homme nouveau n’existe pas. On s’est acharné à créer une société nouvelle où personne n’aurait rien à envier au voisin. Mais il y a toujours quelque chose à envier, un sourire, une amitié, quelque chose que l’on n’a pas et que l’on convoite. Dans notre monde, même s’il était soviétique, il y aura toujours des riches et des pauvres, riches en talent, pauvres en talent, riches en amour, pauvres en amour... »

   

I've been such a fool, Vassili. Man will always be a man. There is no new man. We tried so hard to create a society that was equal, where there'd be nothing to envy your neighbour. But there's always something to envy. A smile, a friendship, something you don't have and want to appropriate. In this world, even a Soviet one, there will always be rich and poor. Rich in gifts, poor in gifts. Rich in love, poor in love.

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Commentaires
W
En effet, j'ai su, au moment de cette phrase, que mon jugement final du film serait positif. <br /> Je ne me lasse pas de regarder et re-regarder l'extrait posté. Cette scène -- et peut-être même les seuls quelques mots de Danilov cités -- constituent l'aboutissement de toutes les histoires du film.
L
J'ai vu aussi récemment ce film qui illustre bien le comportement des soviétiques vis-à-vis de leurs soldats.<br /> <br /> Et la phrase du film qui m'a marqué le plus est également celle que tu as sélectionné.<br /> <br /> Très bon choix :-)<br /> <br /> Bonne continuation pour ton blog. Ca ne doit pas toujours être évident de continer à l'alimenter mais les fidèles sont toujours là...
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