Radars, ces brigands de grand chemin
Aujourd’hui, nous parlerons sécurité routière, liberté de circulation et soussous dans la popoche des politiciens. Direction : la France. Le rédacteur en chef du Nouvel Observateur, Airy Routier, vient d’écrire un brûlot tirant à boulet rouge sur la politique routière du pays : « La France sans permis ». S’appuyant sur son expérience, il y dénonce la politique répressive transformant « d’honnêtes citoyens en délinquants présumés ». Il explique également comment deux millions de Français en viennent à rouler sans permis : la perte de points lors d’infractions inoffensives conduit, par l’accumulation, à la perte du permis. Les radars en reçoivent également pour leur grade : cela tombe bien, je cherchais justement une transition pour aborder l’info du jour.
Je viens d’apprendre que les radars automatiques ont rapporté à l’état français 349 millions d’euros en 2006. Jolie somme, non ? Dire que, sans les « passe-droits », « connaissances » et autres « clémences », elle eut été plus importante encore ! Le Figaro rappelle en effet que « plus de 43,2 % des conducteurs, flashés par les radars automatiques, ont échappé en 2006 à un PV puisque seulement 56,8% des infractions constatées ont donné lieu à l'envoi d'une contravention. » Quand on vous dit que l’état offre une justice à deux vitesses…