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Porte entr'ouverte
19 mars 2007

Al Gore, encore lui

Les médias anglophones, hispanophones et néerlandophones avaient relaté la première affaire Al Gore, à propos de son extravagante consommation d’énergie. Du côté des médias francophones, la nouvelle avait plutôt été étouffée. Nul doute que l’affaire révélée hier par The Tennessean (et déjà relayée en Espagne) subira le même sort dans nos médias subsidiés. Vous me permettrez donc, je l’espère, de briser le futur cordon sanitaire autour de cette information.

Al Gore – le héraut oscarisé de la lutte écologique – possède une mine de zinc dans un bassin qui a émis 1,8 millions de kilos de déchets toxiques entre 1998 et 2003.

The Environmental Protection Agency began reporting toxic releases from metal mining operations for the first time in 1998. The mining industry objected to being included in the reports because of the sheer size of the emission numbers and the fact that much of what is reported is the naturally occurring substance - in this case zinc - that is being mined.

In the five-year period from 1998 to 2003, before the mines were shuttered, 16.6 million pounds of toxic substances were released into the air, water and land at the Gordonsville site, according to the EPA’s Toxic Release Inventory data, and 2.6 million pounds were released at the Cumberland site. Most of that was the zinc pulled from ground during mining.

In its last year of full operation in 2002, the Gordonsville-Cumberland mines ranked 22nd among all metal mining operations in the U.S., with about 4.1 million pounds of toxic releases. The top releasing mine, Red Dog Mine in Alaska, emitted about 482 million pounds that year. In 2002, Smith County ranked 39th out of more than 3,000 U.S. counties for lead compound releases and 21st for cadmium releases, according to tallies by Scorecard, a Web site run by environmentalists that compiles federal data.

Certes, les articles détaillés ne parlent parfois que de violations mineures, voire de simples risques. Je ne reviens donc pas sur l’impact des produits chimiques et les désastres miniers passés qu’étudie The Tennessean. Le but du présent billet peut, en quelque sorte, s’assimiler à la pertinente conclusion de Libertad Digital :

Respecto a los peligros hídricos, en 2003 un informe titulado: Tennesse Source Water Assessment Report aseguraba que la mitad de los recursos de agua del estado estaba bajo una "alta susceptibilidad" de contaminación. En 2006, expertos de medio ambiente denunciaban en un estudio que Tennessee necesitaba una aproximación más ajustada a la realidad sobre el grado de salubridad de las aguas subterráneas.

Todos estos peligros potenciales parecen incompatibles con quien se considera un agitador de conciencias y un promotor ejemplarizante del buen hacer medioambiental. Eso es al menos lo que perciben algunos vecinos de Carthage. "Gore no camina el camino", dicen. 

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Commentaires
W
Merci beaucoup pour le lien!<br /> <br /> http://video.google.fr/videoplay?docid=-4123082535546754758&hl=fr<br /> <br /> Voici le film avec des sous-titrages en français pour ceux qui ne maîtrisent pas parfaitement l'anglais.<br /> Je n'ai pas encore eu l'occasion de le regarder, mais c'est prévu pour ce week-end. Il paraît que ça vaut le détour!
L
http://video.google.com/videoplay?docid=-4520665474899458831
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