Al Gore persiste et signe : seul l’homme de la rue doit modifier son comportement
Vous aviez déjà pu découvrir, en ces pages, les frasques d’Al Gore (qu’elles aient trait à ses mines ou à sa consommation d’énergie) peu compatibles avec son discours d’agitateur de consciences. Parachevons la trilogie, aujourd’hui, en évoquant la comparution de l’ancien vice-président devant la commission de l’énergie du Sénat américain.
« Etes-vous prêt à changer votre style de vie ? » L’inquisitrice question est posée, typographie blanche sur fond noir, dans une séquence du film oscarisé Une vérité qui dérange, avec pour but avoué de bouleverser les consciences des spectateurs. C’est cette image qu’a utilisée, mercredi 21 mars, le sénateur républicain James Inhofe pour interpeller Al Gore devant la commission de l’énergie.
“There are hundreds of thousands of people who adore you and would follow your example by reducing their energy usage if you did. Don’t give us the run-around on carbon offsets or the gimmicks the wealthy do”, conseilla Inhofe à Gore.
“Are you willing to make a commitment here today by taking this pledge to consume no more energy for use in your residence than the average American household by one year from today?”, osa même Inhofe.
La réponse du démocrate ne se fit pas attendre : il refusa une nouvelle fois de signer un engagement personnel et éthique sur sa consommation d’énergie. Pour mémoire, le « Personal Energy Ethics Pledge » en question affirmait :
“As a believer:
· that human-caused global warming is a moral, ethical, and spiritual issue affecting our survival;
· that home energy use is a key component of overall energy use;
· that reducing my fossil fuel-based home energy usage will lead to lower greenhouse gas emissions; and
· that leaders on moral issues should lead by example;
I pledge to consume no more energy for use in my residence than the average American household by March 21, 2008.”
Conclusion ? Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
N.B. Pour plus de renseignements sur cette nouvelle affaire Al Gore, lire le journal en ligne espagnol Libertad Digital et une source sénatoriale officielle.