Grèves à répétition en République Socialiste de Wallonie
En novembre, j’avais insisté sur un caractère exceptionnel de la grève plombant les TEC wallon. Non, ce n’était pas la seule de l’année. Non, les motifs invoqués ne justifiaient nullement cet arrêt de travail – ne rêvons pas. Mais, souvenez-vous en, la grève avait eu lieu… un mardi ! Chose exceptionnelle : nos amis les « « « travailleurs » » » du secteur public n’avaient pas, pour une fois, anticipé ou prolongé leur week-end.
Le caractère exceptionnel de cette grève de novembre ressort encore plus au vu de l’actualité de cette semaine. Je vous avais déjà causé des sncbistes s’offrant un week-end de trois jours. Voici que, depuis vendredi, les TEC ont tenté d’obtenir un week-end de quatre jours ! Savez-vous pourquoi ? Parce qu’un des leurs, voleur assumé, risquait d’être puni pour ses actes antisociaux. Passant outre l’indignation suscitée par cette grève du vendredi, les tocards de la CGSP voulaient même suspendre leur travail ce lundi, de 9 à 11 heures, alors que leur fripouille de camarade comparaissait devant le tribunal du travail. Solidarité oblige : entre voleurs, on se comprend. Au final, la grève du jour n’eut pas lieu. Nous venons également d’apprendre que la conciliation qui se déroulait ce lundi matin a échoué. Tant mieux : que ce pauvre type finisse aux fers.