Le second déclin de la Wallonie. En sortir
Un livre qui fit beaucoup parler de lui au cours des dernières semaines : « Le second déclin de la Wallonie. En sortir » de Jean-Yves Huwart (du magazine Trends). J’avouerai n’avoir pas lu l’ouvrage ; toutefois, je retire des extraits parcourus et de la pub à lui faite (parfois involontairement – voir suite) qu’il s’agit très certainement d’un bouquin intéressant. En guise de présentation du livre, je recopierai intégralement la critique du journal gratuit Metro (jeudi 7 juin 2007, p. 15).
« Région cherche pilote désespérément
La Wallonie va mal. Le constat que dresse Jean-Yves Huwart n’est pas neuf et pourtant son ouvrage arrive à point nommé alors que les citoyens de ce pays s’apprêtent à retourner aux urnes. Certaines mauvaises langues s’empresseront de critiquer ce livre comme l’énième état des lieux « décliniste » du sud du pays. Ce serait faire injure au travail de ce journaliste économique namurois d’une trentaine d’années qui a toujours entendu parler de sa région comme d’une région en crise. Le mérite de ce livre est de retracer dans un langage accessible à tous les erreurs et les errements d’une classe politique wallonne trop occupée à raisonner en termes électoralistes et trop rarement en termes de réel développement. Pourtant, tous les éléments semblent réunis pour faire de la Wallonie une région prospère au cœur de l’Union européenne. D’autres régions aussi sinistrées qu’elle y sont parvenues, pourquoi pas elle ? L’Europe a déversé sa manne généreuse pendant des années et pourtant, rien ne décolle. Pourquoi ? L’analyse de Jean-Yves Huwart est implacable. Mais l’intérêt de l’ouvrage s’arrête là. Ne vous attendez pas à lire les vraies solutions pour sortir la Wallonie de son marasme. A moins de croire à l’épilogue légèrement naïf que propose Jean-Yves Huwart dans lequel la Wallonie se transformerait en paradis ultra-libéral. Un paradis pour certains mais un enfer pour d’autres… »
Vous noterez la conclusion amusante du « journaliste » de Metro, certainement un jeune boutonneux aussi incompétent en économie qu’en politique. Il est triste de constater que la presse, fût-elle gratuite, écrive pareilles sornettes. L’Internet nous rendra-t-il une presse intelligente et libérée ? L’avenir nous le dira…