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Porte entr'ouverte
18 juillet 2007

Humour socialiste

luperto_la_menaceLe grand ami d’Elio Di Rupo, le jeune ministrable Jean-Charles Luperto, a curieusement les mêmes habitudes politiques que le fils de Jean-Claude Van Cauwenberghe. Dernièrement, l’arriviste s’est « amusé » à menacer un de ses coreligionnaires bourgmestres par coup de fil anonyme. « Jean-Charles Luperto a un sens de l’humour pas toujours apprécié », titre la presse servile. La victime, le non moins irrespectable Joseph Daussogne, a porté l’affaire devant la justice. Deux réflexions personnelles peuvent mettre cette affaire en perspective.

1.  On le voit encore dans le cas du jour, le monde politique fonctionne exactement comme une mafia. Au-delà des assassinats et détournements d’argent dont notre passé récent regorge, l’on retrouve in casu les habituelles et continuelles menaces entre factions rivales (internes ou externes).

2. Les prévisions de la presse sont clémentes : il n’y aura probablement pas d’inculpation – juste un petit caillou dans la chaussure de Luperto. Or, si l’on compare ce cas avec celui de Philippe Van Cauwenberghe, similaire en tout point, une nette différence de traitement apparaît entre les deux olibrius : d’un côté, un individu libre de toute inculpation et qui accèdera probablement – malgré tout – à un poste de ministre dans les jours qui viennent ; de l’autre côté, un individu inculpé et privé de son poste d’échevin à Charleroi. Cette comparaison prouve très clairement que la « rénovation » opérée par Di Rupo au sein du PS n’est qu’un cosmétique destiné à masquer la tentative d’élimination d’une faction rivale. En effet, même si le clan Van Cau disparaissait, les affaires resteraient. L’illustration du jour, ainsi que le cas des époux Onkendael, suffisent à le démontrer. La seule différence entre l’ancienne et la nouvelle génération consistera simplement au traitement médiatique plus clément des affaires socialistes « new generation ».

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Commentaires
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Mais il est possible que ce soit cette "affaire" qui a coûté son titre de ministrable à Luperto. Encore que rien ne prouve que l'affaire soit plus sérieuse que ce qu'en a laissé paraître la presse, même si cette histoire de menace "pour de rire" paraît bizarre...
P
Sauf que cela ne change rien à la pertinence de l'analyse, on pourrait très bien prendre un autre exemple de la nomenklatura...
X
Hum, raté ! Il est pas ministre ^^
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