La « solidarité » socialiste appauvrit les bas revenus
Une récente étude de la commission européenne sur la pression fiscale offre à la Belgique des résultats dignes de ceux engrangés il y a peu aux Tax Awards. L’on y apprend en effet que la pression fiscale exercée sur les bas salaires en Belgique est la plus forte de tous les pays industrialisés : la différence entre ce que l’employeur paie et ce que le travailleur touche après les charges sociales et l’imposition s’élève à 49,2 p.c. des coûts salariaux. Une brève comparaison avec nos voisins nous fera comprendre l’ampleur du désastre : le taux en question est de 47,4 p.c. en Allemagne, 44,5 p.c. en France, 40,6 p.c. aux Pays-Bas et 30,6 p.c. au Grand-Duché de Luxembourg. Et, comme le rappelle la commission européenne, plus la pression fiscale sur les bas salaires est forte, moins la motivation des chômeurs peu qualifiés à trouver un emploi est grande.
A travers cette étude, nous constatons, une fois de plus, que la pseudo-solidarité défendue par les étatistes se retourne contre les individus, et plus particulièrement contre ceux censés être « protégés » par celle-ci.