Élections 2007 : le programme clientéliste du PS
Après avoir disséqué le programme schizophrénique du MR, je m’attacherai aujourd’hui à analyser rapidement le programme clientéliste du PS pour les élections fédérales du 10 juin 2007. Le parti corrompu n’a visiblement pas compris quelles étaient les causes des maux actuels des régions qu’il gouverne : il propose encore plus de spoliations, d’aides quelconques et de dépenses publiques pour les quatre prochaines années. Les régions francophones du pays risquent donc de s’enfoncer un peu plus à l’avenir.
Pour souligner les accents clientélistes du programme socialiste, je me baserai sur les propositions phares mises en vitrine par le parti. Nous verrons que les seules personnes auxquelles s’intéresse le PS font partie d’un des groupes suivants : travailleurs (ouvriers), chômeurs, pauvres, fonctionnaires, artistes, jeunes, pensionnés et handicapés.
Ainsi, dans la section « mieux vivre », nous constatons, entre autres, quelques bonnes mesures, comme une baisse de la TVA sur certains produits culturels ou des déductions fiscales. Hélas, ces dernières ne touchent qu’une partie de la population (clients du PS). Et puis – mais faut-il seulement le préciser ? – la perte de revenu pour l’état fédéral sera compensée par tous ceux qui ne font pas partie de l’amicale des joyeux socialistes. D’ailleurs, nous notons, au passage, la naissance de nouvelles taxes (comme celle touchant les producteurs d’électricité) qui seront supportées, au final, par le consommateur. C’est qu’il faudra bien financer l’augmentation des pensions promise ! Et les classes moyennes ne devront pas compter sur l’emprunt pour se donner de l’air : pas besoin d’être devin pour prédire les difficultés supplémentaires qu’elles connaîtront dans ce domaine, suite aux nouvelles restrictions imposées aux prêteurs par l’état PS.
Dans la section « activité et emploi », le PS propose dépenses publiques, dépenses publiques et dépenses publiques. Bientôt viendra le grand soir où tout le monde aura un emploi public et où le chômage sera un crime de félonie envers le parti. Jugez-en plutôt : soutien du travail à temps partiel, augmentation de certaines pensions et de certaines allocations familiales, gratuité des transports en commun pour les chômeurs, encore plus de formations pour ces derniers, allocations d’attente du chômeur versées au patron quand celui-ci engage, etc.
La section « soins de santé » tend vers un remboursement quasi-total des frais en la matière. Le gaspillage d’argent n’en sera que plus flagrant.
La section « sécurité » voit le PS poursuivre ses tragiques erreurs : plutôt que de revenir sur ses plans désastreux de mixité sociale et de logements sociaux à profusion, le PS préfère investir du blé dans la police de proximité. Plutôt que de cesser les frais dans ses politiques inutiles et revenir vers un état aux compétences régaliennes, le PS continue à dépenser l’argent des individus travailleurs dans le futile, quitte à devoir taxer et taxer encore ceux-ci pour combler un tant soit peu le trou financier des politiques nécessaires (police et justice). À noter également : le PS est pour des amendes proportionnelles aux revenus et souhaite créer – kitsch du gaspillage – un poste de délégué général aux droits des aînés.
Dans la section « écologie sociale », Elio et ses amis comptent investir un milliard d’euros pour aider le citoyen à économiser de l’énergie. Pourtant, l’économie socialiste que nous connaissons suffit amplement pour aboutir à tel résultat : il n’y a nul besoin d’investir pour créer de la pauvreté et, par là, réduire la consommation énergétique ! Pourtant, mieux vaut mettre les bouchées doubles : le PS promet encore plus d’éco-taxes, donc de frais pour l’individu. Je ne reviendrai pas sur l’absurdité du point proposant l’acceptation gratuite des vélos dans les trains, ni sur les propositions farfelues en matière de rail : que la SNCB tâche de faire arriver ses trains à l’heure serait déjà un fameux progrès… pourvu qu’ils roulent !
Enfin, les sections « famille » et « améliorer le quotidien » s’affichent dans la plus pure tradition socialiste : subsides, dépenses publiques, plus de congés, la pub c’est mal et ça doit être réglementé, plus d’espaces publics numériques, intervention dans le domaine des assurances, etc. Néanmoins, nous soulignerons un point assez surprenant que pour être relevé : un affaiblissement, relatif toutefois, de la propriété intellectuelle.
Conclusion de tout ceci ? Le programme du PS demeure une véritable catastrophe pour l’individu, ses libertés et son portefeuille. Et la mue souhaitée en parti blairien n’arrivera pas de sitôt : les autres partis peuvent donc continuer à dormir sur leurs deux oreilles.